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W. C. Fields

par Silvae
  • mercredi 21 décembre 2016
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  • Dans le DP en

William Claude Dukenfield, dit W. C. Fields, est un jongleur, humoriste de vaudeville, scénariste et acteur américain né le 29 janvier 18801 à Darby, en banlieue de Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis) et décédé le 25 décembre 1946 à Pasadena (Californie, États-Unis) des suites d’une hémorragie stomacale. Il repose à Glendale (Californie).

"Jeune adolescent habile jongleur et joueur de billard, il se fait engager dans une salle de spectacles et effectue quelques années plus tard des tournées dans tout le pays ainsi qu’en Europe au début du siècle. Habillé volontairement d’habits dépenaillés, de hauts-de-forme extravagants qui le rendront célèbre, d’une fausse moustache de couleur noire (alors qu’il est blond), ses tours d’adresse originaux lui valent un succès international. En 1915 il s’installe à New York et débute dans un cabaret et en parallèle sa carrière d’acteur au cinéma muet. Il rejoint Hollywood en 1931 après son premier film parlant et est appelé quatre ans plus tard à jouer son plus célèbre rôle dans David Copperfield réalisé par George Cukor. Affaibli par plusieurs maladies aggravées par son penchant alcoolique, il doit s’arrêter quelque temps. C’est ensuite à la radio qu’on peut l’entendre et le succès qu’il y rencontre le propulse à nouveau sur les planches où il fait encore quelques films dont il écrit les scénarios, avant que les maladies ne le rattrapent.

Personnage excentrique, à la voix hargneuse caractéristique, aux allures de clown avec ses habits et son nez enflé, il aime jouer des personnages caricaturaux qui échappent des mains des réalisateurs et producteurs. Saltimbanque-né, il reprend souvent dans ses rôles au cinéma ses tours d’adresse qui ont fait sa renommée à ses débuts et reste dans les mémoires comme une figure charismatique des débuts du Septième art qui influencera nombre de caricaturistes, imitateurs et même cinéastes comme Woody Allen pour son film Prends l’oseille et tire-toi..

(...)

L’anti-conformisme, le ton acerbe et les remarques caustiques de W.C. Fields ne sont pas une légende et lui valent tout au long de sa vie peu de sympathies, état de fait qu’il semble rechercher avec des propos de cet acabit : « Je n’ai pas de préjugés. Je déteste pareillement tout le monde. » On lui prête par ailleurs de cacher des micros le long du trottoir devant sa demeure qui lui permettent d’écouter les commentaires de ses invités au sortir des dîners, commentaires auxquels il prend un malin plaisir à faire allusion quand ceux-ci sont désobligeants la fois suivante qu’il rencontre leur auteur. Son alcoolisme chronique aussi est réputé, à tel point qu’un syndrome médical qui caractérise une rosacée associée à l’alcoolisme porte aujourd’hui son nom, mais contrairement à la croyance commune, son nez rouge enflé qui lui donne l’air d’un clown n’est pas dû à l’alcool mais à cette rosacée, une affection cutanée chronique qui peut évoluer chez l’homme (comme dans son cas) en un rhinophyma, une enflure du nez. Et un clown, c’en est effectivement un : il gardera toujours un pied dans l’époque de son début de carrière de saltimbanque en reprenant souvent à l’écran ses tours d’antan ou son style de vaudeville, mais quand cela s’associe à la boisson, les effets peuvent en être ravageurs et certainement pas aux goûts de tout le monde."

W.C. Fields est un artiste complet, il a su passer du jonglage aux cabarets, à la radio et au cinéma muet puis parlant. Remarquable parcours que vous pouvez revivre dans ce documentaire en deux parties :
https://www.youtube.com/watch?v=RCnK_26fQKM
https://www.youtube.com/watch?v=uRVaMhq9SQ4

Sources  : https://fr.wikipedia.org/wiki/W._C._Fields


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