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Considéré comme l’un des ingénieurs les plus prolifiques de l’histoire des sciences et techniques, avec plus de 300 brevets déposés, Nikola Tesla s’est principalement illustré dans le domaine de l’électricité.
D’origine serbe, né en 1856 dans l’actuelle Croatie au sein de l’Empire d’Autriche-Hongrie, Tesla commence sa carrière comme ingénieur à Budapest, pour l’office central du télégraphe du gouvernement hongrois. Ses travaux sur le courant alternatif ne rencontrant que peu d’intérêt dans son pays, il décide d’émigrer aux États-Unis pour rejoindre la compagnie de Thomas Edison. Après une période de collaboration, les deux hommes s’opposent. Telsa défend l’emploi du courant alternatif contre le courant continu, soutenu par Edison qui souhaite l’utiliser pour mettre en place les premiers réseaux électriques alimentant les villes américaines. Après avoir connu des déboires financiers pour monter sa propre compagnie, Tesla est employé comme consultant par Georges Westinghouse, avec lequel il finira par imposer le courant alternatif comme moyen d’approvisionnement en électricité des États-Unis.
On doit à Nikola Tesla plusieurs inventions en lien avec l’électricité, comme le moteur électrique asynchrone, l’alternateur polyphasé, le montage triphasé en étoile ou la commutatrice. Il s’intéresse aussi à la haute fréquence et à la transmission par ondes, ce qui en fait un précurseur de la radio, du radar ou de la télé-commande.
Alors qu’il bénéficiait d’une grande notoriété de son vivant auprès du grand public, notamment grâce à ses qualités de démonstrateur, Nikola Tesla n’arrive pas comme Edison, son grand rival, à obtenir de succès commercial à partir de ses découvertes. Il meurt en 1943 à New-York dans un relatif dénuement.
Nationalité
Serbe et américaine
Commentaire sur le statut légal
Les quelques 300 brevets déposés par Nikola Tesla sont déjà tous dans le domaine public (la durée de protection des brevets est de 20 ans à partir de la date de dépôt de la demande). Au premier janvier 2014, ce sont ses écrits (articles, lectures, etc) qui entreront dans le domaine public et rejoindront nos biens communs de la connaissance. On peut en trouver une liste sur data.bnf.fr.
